Robin SIPION
- Age: 19 years
Competitor in Skill: Jewellery
Country: France
Une formation au service de l’excellence
Issu d’une famille de bijoutiers (son grand-père ouvre en 1981 un
atelier), Robin ne s’intéresse pourtant pas tout de suite à ce métier.
Il débute une 1re Scientifique, avant de se rendre compte que cela
ne lui convient pas. Il arrête les cours et rejoint l’atelier pour aider
sa famille. Robin s’initie au métier et se donne six mois pour se décider.
Il se découvre une vraie passion et commence un CAP Technique
de la bijouterie-joaillerie, avant de poursuivre avec une Mention
Complémentaire Joaillerie. Lorsqu’il aura son obtenu diplôme, Robin
continuera de travailler dans l’atelier familial, qu’il souhaite améliorer.
Il envisage également de se mettre en auto-entrepreneur pour vendre
ses propres bijoux réalisés à la pièce.
La WorldSkills Competition
Robin découvre la compétition grâce de l’un des ses professeurs de CFA qui la lui présente et l’inscrit. C’est sa première participation à un concours dans son métier. Après des sélections régionales sans encombre, il est particulièrement frappé par le niveau des concurrents aux Finales Nationales et l’ampleur de l’événement. Il prendra conscience de la portée de sa performance après la cérémonie de clôture et la remise des médailles.
La WorldSkills Competition en quelques mots : excellence, exceptionnelle, émotion.
Les Finales Nationales à Strasbourg
Aidé par son grand-père, ses professeurs et son juré régional, Robin s’entraîne pendant plusieurs mois. Il refait à 5 reprises le sujet qui lui sera demandé. Tout se joue au 10e, voire au 100e de millimètre. Au début des épreuves, Robin n’est pas stressé, seul le bruit le gêne et il doit très vite s’y habituer. À l’issue du 3e jour, la pression est à son comble : il n’est pas satisfait de son travail, car sa pièce n’est pas propre. Aussi, il est surpris d’entendre son nom pour l’or.
En attendant São Paulo
Robin a créé un plan d’entraînement avec son expert national. Il fait ses exercices, prend des photos et lui envoie ses travaux environ 3 fois par semaine. À l’atelier en journée, Robin reste après la fermeture jusqu’à 22 ou 23 h pour s’entraîner. Il bénéficie au quotidien des conseils de son grand-père. En parallèle, il court, fait du renforcement musculaire, et garde aussi un peu de temps pour réviser l’examen de sa mention complémentaire en juin.
L’anecdote de Robin
« Au coup de sifflet final, je suis à 250%. Énervé et déçu, car il me manque 10 minutes pour rendre ma pièce propre. Je sors en larmes et je loupe la photo de groupe. Il faut attendre le soir et le podium pour que tout ne soit plus que du bonheur. Je n’oublierai jamais cette journée qui m’a
fait vivre tant d’émotions contradictoires ! »
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