Kévin OSTER

• Age: 22 years

Competitor in Skill: CNC Milling
Country: France

Une formation au service de l’excellence
Kévin découvre le fraisage lors de son stage de 3e, qu’il effectue dans
l’entreprise où travaille son père. Très bricoleur depuis l’enfance, il est
vite séduit par le métier. Lorsqu’on lui propose un contrat en alternance
dans l’entreprise, il accepte tout de suite et débute sa formation
par un BAC Pro Technicien d’usinage. Il poursuit avec un Bac Pro TCI
(Technicien en Chaudronnerie Industrielle), qui lui permet d’étoffer
ses connaissances et ses compétences. Salarié depuis juin 2014 de
l’entreprise De Hatten, il envisage prochainement de partir en Suisse
pour apprendre d’autres techniques. Plus tard, il souhaite créer ou
reprendre une entreprise d’usinage.

La WorldSkills Competition
C’est par l’intermédiaire d’amis et de son CFA que Kévin découvre la compétition. Il participe une première fois en 2012 aux Finales Nationales de Clermont-Ferrand, où il termine 11e. Il décide d’aller à Leipzig (Allemagne) soutenir les jeunes de l’Équipe de France des Métiers lors de la compétition internationale. Il a alors un vrai déclic devant l’ampleur de l’événement, se remotive et décide de se réinscrire pour aller chercher l’or national afin de vivre, lui aussi, l’aventure jusqu’au bout !

La WorldSkills Competition en quelques mots : passionnante, inoubliable, émotive.

Les Finales Nationales à Strasbourg
Pour sa deuxième participation, Kévin s’est entraîné dur en amont et il a perfectionné ses techniques. Malgré la présence du public autour des stands, il reste dans sa bulle pendant les épreuves. Lorsque la compétition se termine, il pense être dans le top 5. À l’annonce des résultats, il est surpris de décrocher l’or. Il mettra une semaine à réaliser vraiment, lorsqu’il reçoit des propositions d’embauche de patrons suisses et allemands venus regarder les épreuves.

En attendant São Paulo
Kévin a prévu de s’entraîner quotidiennement chez lui, dès qu’il le peut à son retour de l’entreprise. Il passe ainsi 3 à 4 h à refaire des programmes et à dessiner des pièces avec la FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur). En parallèle, il court également régulièrement et refait, en dehors de ses heures de travail, des sujets d’épreuve en entreprise (sous l’oeil de son chef d’atelier) ou encore au CFA (avec ses anciens professeurs qui lui montrent les points à
améliorer).

L’anecdote de Kévin
« Le premier jour d’épreuve, au bout de 30 minutes, les jurés ont constaté une erreur sur la
machine. Ce n’était pas de mon fait, mais j’ai du tout recommencer depuis le début. Cela
m’a déstabilisé et j’ai mis 20 minutes à me reconcentrer. Pendant les deux autres jours
de compétition, je n’avais qu’une hantise : que cela se reproduise. »